En 1871, la Colombie-Britannique a accepté de faire partie de la Confédération canadienne, mais à une seule condition. Elle a demandé que la construction d’un chemin de fer soit terminée d’ici dix ans. Elle voulait être reliée au centre du Canada. Donc, elle est devenue une province de la nouvelle Confédération canadienne. Elle n’était plus une colonie britannique. La vie politique était maintenant comme dans les autres provinces. Le premier ministre était le chef du parti au pouvoir. Il dirigeait le gouvernement constitué par la majorité des députés élus. 

La Colombie-Britannique était aussi représentée au gouvernement fédéral situé à Ottawa. Elle avait 34 députés qui siégeaient à la Chambre des communes*. Ces deniers étaient élus par les citoyens qui avaient le droit de vote. Ils devaient défendre les intérêts de la province auprès du gouvernement central.

En Colombie-Britannique en 1905, beaucoup de gens n’avaient pas le droit de vote, tel que les Premières Nations, les Asiatiques ou les femmes. Pour voter, l’homme devait: être de sexe masculin, être un sujet britannique, être de race blanche*, être propriétaire d’une terre et être âgé de plus de 21 ans. La plupart des ouvriers ne pouvaient pas voter parce qu’ils étaient des immigrants*. Ces conditions rendaient beaucoup de gens mécontents. Le premier ministre, Richard McBride, savait que les ouvriers formaient la majorité de la population de la province et qu’ils ne pouvaient pas voter. Donc, il fallait les écouter, sinon les conséquences pouvaient être désastreuses*. En 1953, tout le monde obtiendra le droit de vote.

* Chambre des communes : groupe formé de personnes élues comme députés pour représenter la population au gouvernement
* race blanche : personne avec des origines européennes et une peau de couleur claire 
* immigrant : personne qui vient d’un autre pays (RECITUS)
* désastreuse : terrible, tragique

Auteur : Service national du Récit de l’univers social

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