Cheese, coffee, bread!!! Oh! je vais devoir apprendre une nouvelle langue. Ma sœur m’avait dit que ce serait difficile de vivre ici parce que je ne parle pas l’anglais. La province de la Colombie-Britannique est une ancienne colonie anglaise. La langue d’usage est l’anglais. C’est aussi la langue du commerce. Pour faire des affaires ici, il faut savoir parler en anglais.

Mais on peut réussir même si on ne parle pas l’anglais. Les Chinois ont réussi à se débrouiller. Ils ont fondé des commerces où ils vendent des denrées* pour leur communauté ou encore des commerces. Lorsqu’ils veulent travailler sur des chantiers, ils trouvent un des employés qui parle l’anglais. Cet employé sert de traducteur*. Les ouvriers chinois, qui parlent l’anglais, deviennent souvent contremaîtres*.

À Montréal, j’arrivais toujours à me débrouiller même si je connaissais seulement 2 ou 3 mots d’anglais. C’était facile! La majorité de la population parlait français. Ici, je n’aurai pas le choix. Il va falloir que j’apprenne l’anglais, car on m’a dit que seulement 2,5 % de la population parle français.

Allons-y : « Hi, how are you ? »

* denrée: produit alimentaire
* traducteur: personne qui répète un message dans une autre langue  
* contremaître: personne qui est le chef de projet

Auteur : Service national du Récit de l’univers social