Vers 1980, la plupart des emplois du Québec sont dans le secteur tertiaire, c’est-à-dire les services. Ce secteur est le principal moteur de l’économie québécoise. Dans ces années, c’est plus difficile pour le secteur primaire (extraction des ressources) et le secteur secondaire (transformation des ressources) comme les industries minières et forestières. La plupart des emplois de ces secteurs se situent loin des grands centres. Il devient difficile pour les régions québécoises de maintenir le dynamisme de leur économie.

L’exploitation minière
En 1980, l’exploitation minière n’occupe plus une place importante dans l’économie québécoise. Quelques régions seulement offrent des ressources minières. La Côte-Nord offre le fer et l’Abitibi offre le cuivre, le zinc et l’or. L’industrie minière du Québec exporte beaucoup. Donc, elle dépend du marché mondial et de la demande des autres pays. Dans les années 1960 et 1970, les métaux exploités au Québec étaient moins recherchés à cause du contexte mondial. Par exemple, on a découvert que l’amiante était dangereux pour la santé des mineurs et des utilisateurs. Cela a grandement affecté les mines d’amiante du Québec. Ce minerai n’est plus vraiment utilisé.

L’exploitation forestière
L’exploitation forestière connaît également quelques difficultés parce qu’on exportait beaucoup de bois. Une des difficultés est la mécanisation de l’industrie après la Deuxième Guerre mondiale. Plusieurs emplois sont perdus, même si la production a augmenté. Les secteurs des pâtes et papiers et des produits du bois fonctionnent bien, mais les États-Unis sont une concurrence féroce. Cette industrie emploie encore beaucoup de gens, surtout dans les régions.

*exporter: vendre un produit à un autre pays
*amiante: sorte de pierre (minerai) faite de fer, calcium et magnésium

Auteur: Alexandre Lanoix

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