Robert, fonctionnaire au ministère de l’Éducation
Bonjour! Mon nom est Robert et j’ai 26 ans. Je suis fonctionnaire au ministère de l’Éducation depuis maintenant trois ans. J’aime beaucoup ce travail parce qu’il est intéressant. Il me permet d’avoir un bon salaire. Ma femme Linda et moi avons acheté une maison l’an dernier. Nous avons pu l’acheter parce que j’ai un bon salaire et mon emploi est stable. Linda est enceinte de notre premier enfant. Ce sera un petit garçon et nous allons l’appeler Guillaume.
Plusieurs de mes collègues de travail ont le même âge que moi. Leurs vies ressemblent beaucoup à ma vie. Nous allons à l’école secondaire et ensuite, nous faisons des études collégiales ou universitaires. Plusieurs d’entre nous ont pu se trouver un emploi dans la fonction publique. Le gouvernement a embauché beaucoup de gens ces dernières années. Le nombre de fonctionnaires est passé de 29 000 en 1960 à près de 60 000 en 1980.

La classe moyenne, un nouveau phénomène
Durant la Révolution tranquille, il y a un nouveau groupe social. Robert fait partie d’un nouveau groupe social. Ce groupe est formé de gens qualifiés qui occupent généralement des emplois avec un bon salaire. Ils ne sont pas riches, mais leurs conditions de vie sont bien meilleures que celles des ouvriers du début du siècle. Ils ont plus facilement accès à l’éducation. Ce groupe se trouve entre les riches et la classe ouvrière non qualifiée. C’est pour cela qu’on dit qu’ils font partie de la « classe moyenne ».
Ce groupe social améliore les conditions de vie de plusieurs Québécois, mais beaucoup de gens sont encore pauvres. Beaucoup d’ouvriers non qualifiés travaillent au salaire minimum. Ils ont de la difficulté à vivre avec leur salaire. C’est encore plus difficile pendant les crises économiques.

*enceinte: qui attend un bébé, qui a un bébé dans son ventre
*embaucher: engager quelqu’un pour un travail
*crise économique: période difficile pendant laquelle l’économie ralentit

Auteur: Alexandre Lanoix