En 1980, la majorité des Québécois parlent le français. C’est la langue maternelle de 82% de la population alors que l’anglais est la langue maternelle de 11% de la population. Le plus grand changement entre 1905 et 1980 est l’importance des groupes qui n’ont pas le français ou l’anglais comme la langue maternelle. On appelle ce groupe les « allophones ». Ils forment maintenant plus de 6 % de la population. On parle encore beaucoup anglais dans certaines régions du Québec et surtout dans l’ouest de la ville de Montréal. Par contre, plusieurs anglophones apprennent le français. Ainsi, 92 % des Québécois savent parler français en 1980. C’est un changement important comparativement 1905.

La protection du français

Depuis plusieurs années, les Québécois sont préoccupés par la situation de la langue française au Québec. L’anglais est la langue des affaires, c’est-à-dire la langue qu’on utilise pour le commerce. C’est aussi la langue le plus parlée dans toute l’Amérique du Nord. Plusieurs Québécois ont peur d’être obligés de parler de plus en plus anglais au travail et dans la vie quotidienne. Le gouvernement du Québec a donc adopté des lois pour protéger le français. Avec la loi 22 de 1974, le français est maintenant la langue officielle du Québec. Aussi, cette loi limite le choix des parents d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise. Elle provoque l’insatisfaction des francophones parce qu’ils trouvent qu’elle ne protège pas assez le français et des anglophones parce qu’ils trouvent qu’elle limite leurs droits.

La Charte de la langue française

En 1977, le gouvernement du Parti québécois adopte la loi 101. Le français est maintenant la langue officielle du travail, de l’éducation et des institutions québécoises. Cette loi oblige les parents à envoyer leurs enfants à l’école publique française, sauf s’ils ont eux-mêmes reçu leur éducation en anglais au Canada. Avec cette loi, les enfants des immigrants doivent aller à l’école française et adopter le français dans leur vie quotidienne. La loi 101 oblige aussi les commerçants à afficher en français uniquement. Cette loi rassure les francophones sur l’avenir du français et accélère la francisation du Québec. Mais, plusieurs anglophones sont mécontents du côté parce qu’ils croient que leurs droits sont limités par cette loi.

 

*quotidienne: à tous les jours

*commerçant: personne qui fait du commerce

 

Capsule d’enseignement en FLS:

– Adverbe (comparativement-uniquement)

– Préfixe “mé” (mécontent)

 

AuteurTexte adapté de l’original de Alexandre Lanoix, sous licence CC BY-NC-SA 2.5 CA

See also – Traces of the past: