En 1980, les syndicats québécois sont plus importants qu’en 1905, surtout parce qu’ils ont plus de membres. En effet, environ 37 % des travailleurs sont syndiqué en 1980, comparé à 17 % en 1921. Plusieurs des nouveaux syndiqués sont des employés du gouvernement. Ils militent activement pour améliorer leurs conditions de travail. Les syndicats québécois travaillent aussi pour améliorer des lois du travail pour tous les travailleurs.

Des changements importants
Grâce aux efforts des syndicats, de groupes de personnes et des gouvernements, les conditions de travail des Québécois se sont beaucoup améliorées depuis les années 1960. En 1965, le gouvernement du Québec a reconnu le droit de former des syndicats et de faire la grève pour les employés de la fonction publique. En 1977, il a également interdit l’utilisation des briseurs de grève et a instauré la règle de cotisation syndicale obligatoire. En 1979, le gouvernement a créé la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST). La CSST est un organisme qui assure la sécurité des travailleurs québécois. Il établit des normes de sécurité, compense les travailleurs blessés au travail et punit les entreprises dont l’environnement de travail n’est pas sécuritaire.
Donc, les conditions de travail de tous les Québécois sont améliorées en 1980 par rapport à ce qu’elles étaient en 1905. Leurs droits sont davantage respectés, ils peuvent travailler dans un environnement sécuritaire et ont le pouvoir de négocier avec les patrons.

*syndicat: regroupement de travailleurs (RECITUS)
*militer: défendre les droits d’une personne ou d’un groupe

Auteur: Alexandre Lanoix