Le statut « d’Indien »

Depuis 1820, plusieurs lois ont été adoptées pour définir la place des Premières Nations dans la société canadienne. Dès les années 1850, le gouvernement a adopté une loi. Cette loi donne un territoire de 230 000 acres* aux Premières Nations pour les protéger de l’expansion* coloniale. Le gouvernement a défini aussi le terme « Indien ». Avec cette définition, les membres des Premières Nations sont devenues des personnes mineures, c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient pas être propriétaires d’une terre et ils ne pouvaient pas voter aux élections. Un membre d’une Première Nation pouvait cependant devenir un citoyen avec les mêmes droits s’il refusait son statut d’Indien. De plus, les femmes membres d’une Première Nation perdaient leur statut d’« Indienne » en se mariant avec un homme blanc. En 1876, le gouvernement du Canada a adopté la « Loi sur les Sauvages ». Cette loi reprenait les lois adoptées avant la création du Canada.

Difficultés économiques

Les membres des Premières Nations ont de plus en plus de difficulté à gagner leur vie en 1905. Il devenait impossible d’assurer leur survie seulement par la chasse. La colonisation et le développement d’industries, comme l’hydroélectricité et les pâtes et papiers, utilisaient de plus en plus de terres. Donc, il restait moins de terres pour la chasse. Les communautés encore nomades* devaient souvent choisir, malgré eux, d’habiter dans les réserves* du gouvernement. Plusieurs communautés ont continué de créer des objets artisanaux qu’ils vendaient dans les villes et aux États-Unis.

* acre : unité de mesure d’un terrain (1 acre = environ 4000m2)
* expansion : agrandissement, développement
* nomade : peuple qui se déplace et qui n’a pas d’habitation fixe
* réserve : village autochtone protégé par certaines lois

Piste d’enseignement FLS :

– utilisation d’organisateur textuel (cependant)

Auteur : Service national du Récit de l’univers social