Les habitants de la Nouvelle-France devaient utiliser leur environnement (terre, forêt, eau) pour manger. 

De la terre, les habitants récoltaient du chou, des carottes, des céleris, des fèves, de la salade, des pois et des oignons. Dans les jardins, ils avaient des arbres fruitiers comme des pommiers.

Les paysans cultivaient du blé puis le transformaient en farine pour faire du pain. Il fallait cultiver beaucoup de blé, car le pain était l’aliment le plus mangé en Nouvelle-France. La majorité des maisons avaient leur four à pain.

Les animaux de la ferme étaient nécessaires. La vache donnait le lait pour le beurre et le fromage. La poule fournissait les oeufs. La vache, la poule, le cochon et le mouton pouvaient aussi être mangés. À l’automne, on faisait boucherie, c’est-à-dire que l’on tuait des animaux pour manger leur viande. 

La forêt était aussi une source de nourriture. Il y avait des petits fruits sauvages comme des fraises, des framboises, des bleuets et des canneberges. Les fruits étaient cueillis en été et transformés en confiture. On ramassait aussi les noix en forêt. L’orignal, la perdrix et la tourte étaient des animaux sauvages chassés en forêt puis mangés. 

Les habitants de la Nouvelle-France avaient une alimentation variée. La qualité et la quantité de nourriture dépendaient de la température. Une bonne récolte voulait dire une bonne alimentation pendant tout l’hiver, mais une mauvaise récolte signifiait la famine dans la colonie. 

* famine : manque de nourriture.

Auteur: Service national du Récit de l’univers social

 

Voir aussi – Traces du passé: