Une population affaiblie

À cause des guerres et des maladies, le nombre d’Autochtones a beaucoup diminué. En 1500, les Iroquoiens étaient 100 000. En 1745, ils n’étaient plus que 12 000. Des nations comme celles des Iroquoiens du Saint-Laurent ont disparu et d’autres ont été chassées de leur territoire. Depuis la Grande Paix en 1701, il n’y avait plus de conflits entre les nations autochtones, mais les conséquences se voyaient. Les Autochtones sont devenus une petite partie de la population et ils n’avaient plus beaucoup d’influence sur les décisions politiques en Nouvelle-France. 

Les « domiciliés »

De plus en plus d’Autochtones vivaient dans des villages dans la vallée du Saint-Laurent. Ces villages étaient appelés des réductions. Les Autochtones abandonnaient certaines de leurs traditions. C’était des communautés religieuses qui dirigeaient ces villages. Les Autochtones devenaient catholiques et apprenaient le français. C’est le début des réserves qui existent encore aujourd’hui. 

Le savais-tu?

Aujourd’hui, beaucoup d’Autochtones vivent encore dans des réserves. Ils ne sont reconnus comme des citoyens avec les mêmes droits que les autres Canadiens que depuis quelques années. Ils désirent garder leur culture traditionnelle. Ils veulent aussi plus de liberté et d’autonomie pour prendre des décisions pour leur communauté. 

* domicilié : Autochtone converti à la religion catholique qui habite dans un village, appelé réduction. 
* réduction : village pour les Autochtones convertis à la religion catholique. 
* tradition : manière de faire depuis toujours. 
* réserve : village autochtone protégé par certaines lois. 

Auteur: Alexandre Lanoix

Voir aussi – Traces du passé: