En 1645, le roi voyait la Nouvelle-France comme un commerce et non pas comme une colonie. On envoyait des hommes y travailler, on ouvrait des postes de traite pour faire du commerce, mais presque personne ne s’installait en Nouvelle-France. Il n’y avait presque pas de dirigeants, sauf quelques seigneurs. 

Une colonie* comptoir

En 1627, c’était la Compagnie des Cent-Associés qui s’occupait de la colonie. La compagnie était la seule à pouvoir faire du commerce des fourrures. En échange, elle devait gérer et développer la colonie*. Elle devait amener 4 000 colons en Nouvelle-France en 15 ans et les aider à s’installer. Cependant, les affaires de la compagnie des Cent-Associés n’allaient pas bien et les gens ne venaient pas s’installer en Nouvelle-France. La compagnie n’avait donc pas rempli son contrat. 

En 1645, on disait que la Nouvelle-France était une colonie comptoir, c’est-à-dire qu’elle servait surtout à faire du commerce. Il y avait très peu de gens qui y habitaient. Ses habitants faisaient presque tous du commerce puis ils retournaient en France après quelques années dans la colonie. 

Qui défendait la colonie?

En 1645, il n’y avait que très peu de soldats. Si la Nouvelle-France était attaquée, c’était les habitants qui devaient se défendre parce que l’armée n’était pas assez bien organisée. 

 

* colonie : territoire possédé par un autre pays. 

Auteur:  Alexandre Lanoix

 

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