Philippe Aubert de Gaspé a été le cinquième et le dernier seigneur de Saint-Jean-Port-Joli. Né à Québec en 1786, il était avocat et écrivain. Comme c’était la coutume à l’époque, le jeune Philippe a été placé en pension à Québec pour y faire ses études avec d’autres garçons dont Louis-Joseph Papineau.

D’un caractère généreux et enthousiaste, Philippe Joseph avait tout pour réussir: fils d’une bonne famille, beaucoup d’argent, excellentes études, bonnes relations dans les milieux politiques, juridiques, militaires et sociaux. On le voyait partout: dans des activités culturelles, sportives et mêmes financières. Il a été même vice-président de la première société littéraire de Québec en 1809. Malgré tout, il a eu plusieurs problèmes d’argent et il a vécu longtemps dans son manoir loin de tous.

Vidéo disponible en français : http://primaire.recitus.qc.ca/sujets/9/personnages-marquants/213

Vers la fin de sa vie, il a connu un grand succès avec l’écriture de son roman intitulé Les Anciens Canadiens publié en 1863. L’histoire de ce roman se situait à l’époque de la Nouvelle-France. C’était un roman historique. Il y racontait, à travers l’histoire de deux garçons qui sont devenus soldats, la vie en Nouvelle-France. On y apprenait comment les gens vivaient en Nouvelle-France sur une seigneurie et ailleurs. On parlait aussi de la ville de Québec et des coutumes, comme celle de la plantation du mai. Il y racontait même de vieilles légendes.

Ce roman était comme un livre d’Histoire. Il racontait même l’histoire de la bataille des plaines d’Abraham. On peut dire que M. Aubert de Gaspé voulait nous raconter des histoires du bon vieux temps. Il a été un personnage marquant de son époque et un des premiers auteurs canadiens.

* pension : école où les élèves étaient instruits, logés et nourris
* bon vieux temps : expression qui signifie “la belle vie d’autrefois”

Auteur : Service national du Récit de l’univers social | Version originale en français