En Afrique du Sud, les Afrikaners et les Blancs sont considérés officiellement comme une communauté unie. Dans la réalité, c’est différent. Leur condition économique, leur histoire, leur langue et leur culture séparent les Afrikaners et les Anglais. Chacune de ces communautés a un mode de vie semblable au nôtre et elle préserve certaines traditions propres à son pays d’origine. Malgré leurs différences, les Anglais et les Afrikaners souhaitent conserver le pouvoir politique. Leur régime politique ne respecte pas les principes démocratiques parce que les trois-quarts de la population sont des Noirs. Par exemple, les Blancs contrôlent la télévision et la majorité des journaux.

Les Blancs parlent l’anglais ou l’afrikaans. Les personnes d’héritage britannique parlent l’anglais, alors que les Afrikaners parlent l’afrikaans. L’afrikaans est une langue qui vient du hollandais.

Malgré tout, plusieurs artistes blancs ont participé à la lutte anti-apartheid. Il y a des écrivains comme Nadine Gordimer et André Brink. Ils ont décrit et dénoncé la vie sous le régime de l’apartheid. Certains musiciens blancs, comme Johnny Clegg, ont continué à jouer avec des Noirs, spécialement dans les clubs de jazz, malgré l’interdiction du régime de l’apartheid. Johnny Clegg (son vrai nom est Jonathan) est un auteur-compositeur-interprète blanc. Il est d’origine anglaise. Il a grandi dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. Dans les années 70, il s’associe avec le musicien zoulou Siphno Mchunu pour créer une nouvelle musique. Elle mélange la culture zouloue et celle occidentale. Avec leur groupe Juluka, puis avec Savuka, Clegg connaîtra dans les années 80 un succès mondial avec ses chansons métissées qui dénoncent le régime de l’apartheid.


Auteur : Basé sur des textes du Récit de l’univers social par Alexandre Lanoix. Adapté avec des ajouts par LEARN.

* métissé: mélangée